Nanuq - opération
micropastiques (29 novembre 2017)
Clip réalisé par Dorothée
Adam à bord de Nanuq, été 2017.
Ces travaux ont permis de réaliser l'ampleur du problème.
En 2018 Nanuq va réaliser des prélèvements
tout au long de sa route, de l'Islande au Svalbard (Spitzberg).
Suivez l'aventure sur PolarQuest2018
et apportez votre SOUTIEN.
Le passive igloo
project - rapport d'expédition (24 octobre
2017)
Retour d'expérience d'un hiver arctique dans un habitat
passif en autonomie complète.
Conçu selon les principes de l'habitat passif, le
passive igloo project a montré qu'un chauffage
actif n'est pas nécessaire en climat tempéré
tel que celui qui caractérise l'Europe centrale, et
pourrait être réduit d'un facteur 10 pour de
l'habitat arctique.
Par nécessité, le passive igloo project
dépasse le thème de l'autonomie énergétique
au sens strict et aborde des aspects complémentaires
non moins vitaux comme la nourriture, l'eau ou la gestion
des déchets. Il en devient un laboratoire d'autonomie
des plus complets.
Qeqertat : énergie pour une famille
pour une anée (photo Peter Gallinelli)
Rencontres du Grand
Nord (25 septembre 2017)
Muséum d’histoire
naturelle de Genève
Mardi 10 Octobre 2017 à 20h15
Une conférence qui traite de la (sur-) vie dans
le Grand Nord.
Parti vivre avec son fils pendant une année
sur son voilier pris dans la glace au nord du Groenland,
Peter Gallinelli raconte les aventures vécues
dans un milieu à la fois hostile et miraculeusement
vivant, la nuit, le froid, les rencontres... mais aussi
les effets du réchauffement climatique et d’une
certaine modernité.
En 2e partie un diaporama réalisé par
Michel Jaussi à Kangerlussuak, Ilulissat, Upernavik
et Aasiaat
Dans la continuité des projets et partenariats scientifiques
engagés depuis 2015, l'été 2017 a été
l'occasion de prélèvements de micro-plastiques
à l'aide du filet Manta qui fait dorénavant
partie de l'inventaire de Nanuq. Susceptibles de colmater
ou de déchirer le filet, l'abondance de glaces, de
plancton ou de méduses rendait difficile les prélèvements.
Toutefois les observations ont pu être réalisées
tout au long du parcours.
Filet manta utilisé pour les prélèvements
(Photo Ruben Gaspard)
Elles attestent d'un constat alarmant: sans même entrer
dans l'analyse en laboratoire, des débris de toute
sorte sont visibles à l'oeil nu. L'origine prépondérante
semblent être des débris de sacs en plastique
ou des fibres issus de matériel de pèche. L'équipage
qui a participé avec grand intérêt est
sous le choc; finalement nous naviguons dans des eaux arctiques,
réputées parmi les plus préservés
de la planète. Nous attendons les analyses en laboratoire
avec impatience. Histoire à suivre...
Islande
(24 août 2017)
Partis depuis la côte de Blosseville et après
une traversée sans histoire, nous touchons le Nord-Ouest
de l'Islande. Distant de seulement 180 milles, nous découvrons
un pays dont la douceur et l'abondance de vie tranchent avec
la côte minérale, glaciaire et interdite que
nous venons de quitter. Nous mettons à profit les derniers
jours à bord pour découvrir les fjords du NW.
Côte de Blosseville; le gardien du Kap Vedel - l'Islande
chaude et verdoyante (Photos : Dolores Gonzalez)
A 10°C l'eau est chaude. La météo est au
beau fixe. Les massifs volcaniques sont couverts de végétation
et même de buissons. Les myrtilles sont abondantes et
à point. Les moules sont excellentes. Nous alternons
la navigation à la voile par petit temps et des randonnées
en suivant les chemins qui reliaient les maisons isolées
d'autrefois, aujourd'hui de plus en plus envahi par les marécages,
revenus à l'état sauvage. Le décor est
grandiose et immense. Nous avons envie de nous y perdre. Une
promenade d'une heure se transforme aisément en randonnée
d'une journée, retour garanti à la lueur de
nos frontales.
Le contraste laisse apparaître le Groenland comme un
mirage ou un rêve fou. Mais la satisfaction et les images
imprégnées dans nos souvenirs témoignent
de la réalité des semaines passées à
caboter le long d'une des côtes les plus sauvages de
l'hémisphère nord. Il faudra y revenir!
A présent, Nanuq tire sur ses aussières sous
le regard bienveillant des habitants et les rafales d'un coup
de vent qui balaie la petite ville d'Isafjordur. Le ciel est
bas et il pleut horizontal. Dans quelques heures le petit
bimoteur doit s'envoler pour le retour à la civilisation,
si le temps le permet, 'imaqa'; ce qui ne veut pas dire peut-être,
mais certainement - quand le temps le permettra... la boucle
est bouclée.
Etape 10 : Maniitsoq - Narsarssuaq : côte SW
Etape 11 : Narsarssuaq - à Kulusuk : côte SE
Etape 12 : Kulusuk - Isafjordur : côte de Blosseville
Total : 2200 milles (~4000 km)
Etape
12 - la côte minérale (18 août
2017)
Traces de 'nanoq' (Photo Ruben Gaspar)
Le nouvel équipage est embarqué et nous ne
perdons pas une minute pour mettre en route. Les prévisions
météo pour les jours à venir sont excellentes
et nous disposons d'informations de glace récentes
(voir le DMI
et EOSDIS).
Il faudra compter avec elle; la glace est tardive et des bancs
s'étendent à 60 milles de la côte en nous
barrant la route directe vers Kangerdlugssuaq, immense fjord
qui marque la côte à mi-distance entre Tasiilaq
et Scoresby Sund.
Carte des glaces pour début août; au centre la
région d'Ammassalik; concentrations de glace en 1/10
en haut des oeufs; nous éviton plus de 4/10 (source
DMI)
Une étape de 250 milles nous permet d'en faire le
tour et d'entrer dans Kangerdlugssuaq sous une brume matinale
ensoleillée féerique. Nous mettrons à
profit la journée pour explorations et visites, dont
le camp de géologues très actif cette année.
Ce lieu qui semblait abandonnée jadis est devenu un
spot recherché, toute proportion gardée: six
scientifiques y passent l'été ainsi que quelques
visiteurs sporadiques.
Front de glace, inlandsis à Kangerdlugssuaq
(photo Peter Gallinelli)
Après une incursion dans l'immense fjord encombré
de glaces, nous longeons la côte de Blosseville, à
200 milles au Nord-Est de Tasiilaq. Austère à
souhait, les caps verticaux en roche volcanique sombre aux
noms des grands explorateurs arctiques sont entrecoupés
de vallées sans nom remplies de glaces et de glaciers.
Les sommets culminants du Groenland se cachent dans le brouillard.
On nous avait prévenu: il s'agit de la côte la
plus sauvage du Groenland, la plupart du temps inaccessible
en raison du temps et des glaces. Les cartes ressemblent à
des schémas tout au plus ou sont simplement inexistantes;
les instructions nautiques résument les 500 km de côte
en un paragraphe laconique. Une fois de plus, les photos satellite
sont notre meilleur repère.
Côte de Blosseville : sauvage
et inaccessible (Photo Dolores Gonzalez)
Cette côte se découvre au hasard et poussé
par la curiosité. Elle nous fait découvrir un
mouillage parfait au pied d'une plage de sable noir, abrité
de la houle. Nous ne sommes pas seuls; les traces d'un ours
en témoignent. Une dernière escale dans le secteur
dédié aux explorateurs suisses, tels que Grivel,
Savary, Daussy... et nous voici en train de traverser vers
l'Islande à deux degrés de latitude plus au
sud, à la tangente du cercle polaire arctique.
Etape
11 - la côte glaciaire (30 juillet 2017)
Cathédrales de glace à l'approche de la région
Ammassalik (Photo : Lisa Gallinelli)
Nous sommes à Narsaq à faire les courses d'étape,
déguster les excellents produits de la brasserie locale
au nom évocateur de QAYAQ, nous prélasser sous
la douche chaude de l'hôtel et à faire une lessive
en vue des semaines à venir. Nous sommes aussi toujours
en attente de notre dérive de remplacement dont le
transport depuis l'Europe a pris du retard en raison de la
collision du navire de liaison avec un iceberg qui a bousculé
toute la logistique vers le Groenland.
Tandis que notre transporteur fait l'impossible pour trouver
une solution nous profitons de la semaine pour explorer les
fjords et découvrir les exploitations agricoles, expérimentales
pour certaines, qui caractérisent la région.
Le 30 juillet nous prenons enfin livraison de la dérive
tant attendue, avec 6 semaines de retard sur la date prévue!
Nanuq est fin prêt pour les semaines à venir,
coupés de la civilisation. Nous larguons les amares
de Qaqortoq, cap au Sud et la Côte Est.
Prins Christian Sund; début août,
la glace est encore abondante (photos Lisa Gallinelli)
Un jour de navigation nous mène à Prins Christian
Sund. L'attente a été payante: les conditions
sont optimales après le passage de la dernière
dépression qui prend naissance en Terre Neuve et dont
des rafales s'engouffrent avec force dans les fjords.
Réputé pour sa beauté, des sommets alpins
balisent ce détroit long de 50 milles qui coupe court
à la pointe Sud de Groenland, réputée
pour ses coups de vent, glaces et courants. Précédé
par un voilier Norvégien, celui-ci se trouve rapidement
bloqué face à un banc de glaces pour lequel
sa coque en polyester s'avère peu adaptée. Ainsi
Nanuq ouvre la voie et bientôt nous sentons la houle
du large, signe que la voie vers l'Est est ouverte.
Un dernier contact avec Aasiaat Radio qui nous accompagne
depuis 2015 avant de mettre cap au Nord le long d'une côte
que nous découvrons. Durant près d'une semaine
nous cabotons le long de ce morceau de côte inhospitalière,
sauvage et glaciaire depuis longtemps abandonnée de
ses habitants. Seuls quelques restes témoignent d'une
présence humaine, comme cette station Loran (système
de navigation radio dadant d'avant le GPS, voir lien)
ou les ruines d'un village désaffecté.
L'arctique, une autre planète
(Photo Lisa Gallinelli)
La météo est au calme, pratiquement sans vent
et le ciel est imperturbablement clair. De visite en escale
nous remontons vers la région d'Ammassalik. Les restes
de banquise de plus en plus abondants nous obligent de progresser
au pas, par moments enveloppée dans une épaisse
brume qui ne nous laisse voir qu'a quelques mètres
devant l'étrave, rendant toute stratégie inutile.
Par moments nous nous trouvons à ouvrir la voie en
poussant les plaques et morceaux de glaces d'ancienne banquise.
L'AIS (système d'identification automatique) dévoile
d'autres bateaux qui visitent la région devenue une
destination de choix pour les visiteurs depuis l'Islande ...
et se trouvent également bloqués.
Isotoq, le premier village de la région
d'Ammassalik, en venant du Sud (Photo Dolores Gonzalez)
A présent Nanuq tire sur son ancre devant le petit
village de Kulusuk, à trois kilomètres de l'aéroport
international, enfin une piste en terre permettant aux bi-hélices
d'Air Iceland et Airgreenland de se poser, quand le temps
le permet. En attendant le nouvel équipage, nous retrouvons
avec bonheur des connaissances de notre dernière visite
en 2003.
Etape 10 - le pays
vert (20 juillet 2017)
Ci-dessus: Nanuq sur son berceau d'hiver à quelques
minutes de la mise à l'eau; remarquez la carène
parfaitement adaptée aux infrastructures industrielles
(photo Peter Gallinelli).
Après un voyage rock-n-roll en raison de suppressions
et retards cumulés de vols dans l’espace aérien
Européen, nous touchons enfin le sol groenlandais.
Quel bonheur d’être de retour ! Nous sommes chaleureusement
accueillis par nos amis à Maniitsoq qui ont pris soin
de notre bateau durant l’hiver et ont aidé à
préparer jusque dans les détails la logistique
de préparation au départ de l’expédition
2017.
Voici maintenant deux semaines que Nanuq a quitté
le berceau du chariot de chalutiers sur lequel il a passé
l'hiver, par moments enseveli sous 5 mètres de neige!
Même maintenant l'été groenlandais n'est
pas encore installé. De nombreux névés
descendent encore au niveau de la mer en témoin des
rigueurs de l'hiver passé. Des dépressions régulières
remontent depuis le Labrador et nous donnent du fil à
retordre avec des vents contraires, parfois en coup de vent.
Le ciel est souvent bas et gris et les averses fréquentes.
Cependant, ceci n'enlève rien au charme du Groenland
qui apparait encore plus sauvage et inaccessible.
Après une semaine de navigation, principalement par
les routes intérieures, nous amarrons en temps et en
heure à Narsaq pour embarquer Dorothée et Frédéric
pour le programme scientifique. La campagne d'étude
des microplastiques arctiques démarre aussitôt.
Nous sommes dans les régions relativement peuplées
de la région du sud-ouest du pays et déjà
le premier dosage révèle des débris ...quelle
en est l’origine ? …qu'en sera-t-il le long de
la côte est? L'Ifremer et oceaneye se chargeront des
analyses au retour.
Eté
au Groenland (photos Lisa Gallinelli)
Nous revisitons des endroits de notre passage en 2015 et
en découvrons des nouveaux, toujours aussi émerveillés
par la grandeur et la beauté brute du paysage. Dorothée
documente la rencontre avec les éléments et
notre façon de faire avec un maximum de simplicité
et d'autonomie. Le temps à bord semble infini, tellement
la diversité des journées est grande, et en
même temps le temps s'envole.
Notre dernier jour de navigation nous amène non loin
de la tête du Sermilik (fjord rempli de glaces) au nord
de Narsaq que nous remontons, curieux de rencontrer glaces
et lieux sauvages et peu fréquentés. Notre surprise
est complète de découvrir une ferme qui s'étale
sur 40 hectares produisant non seulement du fourrage pour
le mouton qui prospère dans la région, mais
aussi pommes de terre et navets, véritables 'pommes
du Groenland'. Nous sommes chaleureusement accueillis pour
découvrir la maison résolument moderne, partager
le repas, visiter la ferme, goûter à la production
plus qu'étonnante sur fond d'icebergs stationnés
dans la baie. Nous rendons l'hospitalité en invitant
nos hôtes à bord. Dernier adieu par drone interposé,
non pas le nôtre, mais le leur!!
Nanuq by Dorothée Adam (c) 2017
A présent, non loin du village d'Eric le Rouge, Nanuq
tire sur son mouillage dans une anse d'alluvions à
quelques milles de Narsarssuaq. Le décor est alpin,
entouré de montagnes qui surgissent à près
de 2000 mètres de la mer. Dans les creux abrités
du vent s'épanouit une véritable forêt
indigène de bouleaux arctiques abritant des sous-bois
presque impénétrables. Nous nous surprenons
à peiner dans notre progression alors que plus au nord
prédominent dalles de granit, pierriers et toundra.
Ce ne sera qu'un répit avant de basculer sur la côte
Est, froide et glaciaire dans quelques jours.
Histoire à suivre ...
Polar
Quest 2018 se dessine (1er juin 2017)
Avant-première pour une nouvelle
saison qui se dessine à l'horizon de 2018. PolarQuest
avec un consortium de scientifiques embarquera pour
le Svalbard ... histoire à suivre.
En avant pour de
nouvelles aventures (28 mai 2017)
Le départ de Maniitsoq approche
à grands pas; l'été 2017 nous verra
passer le
Cap Farvel, remonter la côte Est pour une escale
à Tasiilaq avant la traversée pour l'Islande.
Bateau et équipage sont prêts; le matériel
et pièces de rechange sont déjà
envoyés au Groenland, car après 3 années
dans le nord et 3 hivers arctiques il y a un peu d'entretien
au programme.
Nous avons hâte de retrouver notre bateau, le
Groenland, la fraîcheur estivale de l'Arctique
et nos Amis.
A bientôt, pour de nouvelles aventures.
Conférence
publique à hepia le 25 avril (4 avril 2017)
Dialogue 35 - Aventure
Peter Gallinelli présentera le projet d’igloo
passif ainsi que les aventures à bord de Nanuq,
allant d’une navigation passionnante à
travers les mers du nord à un hiver épique
sur les côtes glaciales du Groenland. Quel était
le climat, comment faire face au froid, faut-il être
fou pour monter un tel projet... des questions auxquelles
vous trouverez des réponses en son et images.
"Un hivernage sur la côte
nord-ouest du Groenland; une aventure pour père
et fils"
Avec une pensée particulière pour les
images de drone de Matthias Waurick ... à 35
degrés en-dessous de zéro un véritable
exploit pour l'homme et la machine!
"Peter Gallinelli présentera
le projet d'igloo passif ainsi que les aventures à
bord de Nanuq allant d'une navigation passionnante à
travers les mers du nord à un hiver épique
sur les côtes glaciales Groenland. Venez avec
votre enthousiasme et des questions pour Peter. La conférence
sera suivie à la cafétéria pour
ceux d'entre vous qui voudraient en savoir plus, en
particulier sur la façon de monter à bord
de Nanuq en tant que membre d'équipage."
Quand: 16 février à 18h30 (prévoir
30' d'avance pour les formalités d'accès)
Entrée libre
Organisé par le CERN Yachting Club
Le passive
igloo en Q/R (05 jfévrier 2017)
Les défis ont été nombreux, comment
ça s'est passé:
quel était le climat,
comment avez-vous chauffé,
avez-vous souffert du froid,
comment faisiez vous l'eau potable,
... des questions auxquelles vous trouverez des réponses
sur la page qui y est dédiée.
Chiffres clés
Distance au pôle : 1200km
Température moyenne de novembre à mars : -26.5°C
(Genève même période : +4.5°C)
Température extrême : -41°C
Vent extrême : 140 km/h
Nuit la plus longue : 4 mois
Hiver : 10 mois (température moyenne mensuelle <
0°C)
(*) un degré jour (DJ) est la différence
de température entre air intérieur et extérieur
en moyenne journalière; son unité est [dK].
A vos
kiosques (4 février 2017)
La revue Yacht publie un grand reportage
sur le passive igloo: yacht.de
"Am Ende sagt Peter Gallinelli, allein im
Eis zu sein, auf 77 Grad Nord, ganz auf sich gestellt,
das sei eines der "coolsten Gefühle überhaupt".
Was aber genau treibt einen normalen Menschen dazu an,
sich einer solchen Herausforderung zu stellen? Und wie
muss ein Schiff beschaffen sein, damit es als Behausung,
als Zuflucht auch dann noch taugt, wenn es das Eis von
allen Seiten zu zerquetschen droht?" Pascal Schürmann
am 31.01.2017
365 jours, 40°C, 5000km ... un monde nous séparent
de Qeqertat. D'un coté, nous regardons sur une année
passée d'aventures, de découvertes et de rencontres
exceptionnelles, de l'autre sur une année à
venir avec ses défis et engagements. L'équipage
Nanuq souhaite à toutes et à tous une nouvelle
année heureuse et de beaux projets à venir et
à partager.
Réunis pour nouvel an à Qeqertat - il y a un
an (photo Peter Gallinelli)
Pendant ces périodes des festivités, nous avons
une pensée particulière pour nos amis groenlandais
une vague de chaleur sans précédent. L'analyse
est sans appel: +10°C pour la haute arctique comparée
à la période de référence (1951-1980).
Anomalie de température, novembre 2016 Source : NASA
Au mois de décembre la banquise n'est pas encore
formée ... dans les années 80 elle faisait encore
2-3 mètres d'épaisseur! Le grand fjord d'Inglefield
Bredning, habutuellement praticable dès la mi-novembre,
est encore ouvert ('Abend vand'): les visites de Noël,
la pêche et la chasse d'un peuple encore nomade sont
compromises... du jamais vu.
Eaux ouvertes dans Inglefield Bredning, décembre 2016
Source : DMI
Agenda
2017 en ligne (20 décembre 2016)
2017 approche à grand pas. Vous trouverez une ébauche
du programme de l'année à venir en suivant ce
lien...
Janusz Kurbiel nous
quitte (30 novembre 2016)
Nous venons d'apprendre que Janusz Kurbiel, 'capitaine' de
Vagabond'elle, nous a quittés le 22 août par
surprise, quelques jours seulement après un un moment
d'amitié partagé au fond d'un fjord de la côte
ouest du Groenland. Plus qu'ailleurs, dans le grand Nord vie
et mort se cotoyent de près et nous rappellent à
chaque instant la nature ephémère de la vie.
C'est le prix de la liberté. Mais, partir en paix dans
un des plus beaux décors du monde n'est-ce pas un privilège?
Bon voyage Janusz.